La dépendance au tabac ou plus précisément à la nicotine, substance toxique issue essentiellement de la plante du tabac se crée très rapidement en agissant sur le système nerveux. Soupçonné depuis des années et confirmé en 1988, la substance rend rapidement addictif. En fumant, la nicotine inhalée est absorbée par les capillaires sanguins des poumons. Après un passage dans le cœur gauche, la nicotine arrive en 10 à 20 secondes dans le cerveau ; la nicotine provoque l'augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, entraîne une libération d'adrénaline, de dopamine et réduit l'appétit, augmentant par conséquent le métabolisme.
1. La dépendance physique au tabac
Elle est due essentiellement à la présence de nicotine dans le tabac. Elle se traduit par une sensation de manque. Le test de Fagerström, validé par l’ensemble des experts internationaux, permet de faire le point sur sa dépendance physique en six questions portant sur la quantité de cigarettes que l’on fume, le laps de temps qui s’écoule entre le réveil et la première cigarette, la difficulté que l’on a à s’abstenir de fumer lorsqu’on est malade ou dans les zones non-fumeurs. On peut notamment trouver ce test sur le site www.tabac-info-service.fr
L'arrêt du tabac entraîne au bout de quelques heures à peine des envies irrépressibles de cigarettes ainsi que des symptômes tels qu'anxiété, dépression (légère la plupart du temps, mais parfois grave), incapacité à se concentrer, irritabilité, agitation, faim, tremblements, sueurs, vertiges, céphalées, douleurs abdominales, nausées et sommeil. Pour éliminer plus rapidement la nicotine, qui se fait essentiellement par les urines, une bonne hydratation peut accélérer le processus. Le sport et l'exercice physique libèrent de la dopamine et des endorphines pour lutter contre la déprime. Au bout de 3 semaines environ, la nicotine est éliminée et la dépendance physique disparaît en grande partie. Après 1 à 3 mois la dépendance physique est terminée. C'est la fin de la durée du sevrage de nicotine.
2. La dépendance psychologique
Quand on est fumeur, la cigarette est un moyen de se faire plaisir, de gérer son stress ou son anxiété, de surmonter ses émotions, de se stimuler, de se concentrer, etc. Cette dépendance est liée aux effets psycho-actifs de la nicotine qui procure plaisir, détente, stimulation intellectuelle, action anxiolytique, anti-dépressive et coupe-faim.
Cette addiction peut apparaître peu de temps après les premières cigarettes fumées et varie considérablement d’un fumeur à l’autre. L'aspect psychologique des addictions à une substance comme le tabac, l'alcool, les drogues se ressemble et un travail avec un thérapeute peut être utile ou nécessaire.
Chaque fumeur entretient une relation singulière avec le tabac. De ce fait, la dépendance peut être plus ou moins accrue selon la consommation du fumeur. La cigarette est perçue par certaines personnes comme une amie fidèle ou un compagnon loyal, toujours prête à consoler et apaiser. Alors que la réalité est toute autre, car il s'agit tout simplement d'une relation très toxique. Pour se débarrasser de la dépendance psychologique au tabac, il faut remplacer la cigarette, par exemple par des activités telles que le sport, qui procure des sensations semblables en libérant des endorphines. Les exercices de relaxation et le yoga permettent la mise en place d’un nouveau comportement afin de passer le cap de la vie sans tabac.
La cigarette est souvent considérée comme une récompense après un effort, un travail accompli. Il faut s'offrir d'autres récompenses : avec l'argent économisé par l'arrêt du tabac, offrez-vous des cadeaux pour vous faire plaisir. D'autres sentiments positifs, comme la fierté d'avoir vaincu la dépendance, d'avoir gagné un pari et la libération d'une addiction, vous aideront à tenir. Vous vous sentirez psychologiquement plus fort, car vous avez gagné le combat contre la dépendance.
3. La dépendance comportementale et environnementale
Elle dépend beaucoup de l'environnement de chaque personne et de ses habitudes. Le tabac est en effet associé à des circonstances, à des personnes et à des lieux qui suscitent l'envie de fumer. Lorsqu'on envisage d’arrêter de fumer, il est donc important de réfléchir en amont à ce que l’on pourrait faire dans ces circonstances pour pallier l'envie de fumer ou éviter ces situations, au moins au début. Cette préparation est essentielle pour apprendre à vivre dans son environnement habituel et résister la pression sociale et conviviale sans avoir recours au tabac.
Prévenez le cercle familial, les amis, les collègues et connaissances de soutenir votre décision et de respecter certaines règles pour faciliter le sevrage. Changez votre routine, vos habitudes lors de quelles les tentations sont grandes. Inventez d'autres rituels : par exemple le matin, pour éviter l'envie de fumer, mangez des agrumes, buvez beaucoup d'eau. Quant aux substituts, contenant de la nicotine, il vous maintiennent dans l'addiction. Imaginez toutes les situations critiques et anticipez les actions et réactions qui aideront pour résister aux tentations.
Conclusion
La dépendance à la cigarette et au tabac en général se divise en 3 types : la dépendance physique, psychologique et comportemental ou environnementale. La dépendance physique disparaît entre quatre semaines et trois mois après l'arrêt du tabac. La dépendance psychologique, elle, est plus personnelle et individuelle ; elle est insaisissable et parfois tenace. Il se peut donc que l'envie de fumer persiste longtemps voire, dans certains cas, toute la vie chez les anciens fumeurs. La motivation personnelle est primordiale pour réussir le sevrage tabagique. Pour passer les des désagréments du manque physique de la nicotine, l'auricolthérapie par laser soulage considérablement les symptômes de l'arrêt du tabac.
Et vous ? Où en êtes-vous ?
L'auriculothérapie est un moyen efficace et indolore pour arrêter de fumer.
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