Fumer est une habitude difficile à briser, mais lorsqu'une intervention chirurgicale est programmée, les fumeurs sont confrontés à une série de défis qui peuvent affecter leur santé et leur rétablissement. La meilleure solution est, si l'opération est programmable, d'arrêter de fumer avant l'intervention, car les problèmes pour les fumeurs sont nombreux. Voici un examen des problèmes auxquels les fumeurs sont confrontés pendant et après une opération chirurgicale.
1. Problèmes pendant une opération chirurgicale
Le tabagisme peut avoir un impact significatif et négatif sur la santé pulmonaire. La fumée de cigarette contient des produits chimiques toxiques qui irritent les voies respiratoires et peuvent entraîner une diminution de la capacité pulmonaire. Cela peut rendre l'anesthésie plus risquée en raison d'une oxygénation réduite et augmenter le risque de complications respiratoires pendant et après l'opération. De plus, la nicotine présente dans la cigarette provoque la constriction des vaisseaux sanguins, ce qui peut compromettre la circulation sanguine vers les tissus, ralentissant ainsi le processus de guérison et augmentant le risque d'infection.
Pendant l'intervention chirurgicale, les effets du tabagisme peuvent rendre la procédure plus complexe et augmenter le risque de complications. La nicotine et d'autres substances présentes dans la fumée de cigarette peuvent altérer la coagulation sanguine, augmentant ainsi le risque de saignement excessif pendant l'opération. De plus, les fumeurs ont tendance à avoir une pression artérielle plus élevée et une fréquence cardiaque plus rapide, ce qui peut augmenter le stress sur le cœur pendant la chirurgie et augmenter le risque d'événements cardiovasculaires graves tels que les crises cardiaques ou les accidents vasculaires cérébraux.
2. Les complications post-opératoires pour les fumeurs
Les fumeurs de cigarettes courent un risque beaucoup plus grand que les non-fumeurs d’être atteints de complications postopératoires, dont de troubles de la fonction cardiaque ou pulmonaire, d’infections et de retards ou de troubles de la cicatrisation.
Mais de nouvelles données montrent qu’en cas d’arrêt du tabac quatre semaines ou plus avant un acte chirurgical, les risques de complications sont plus faibles et les résultats à six mois sont meilleurs. L’arrêt du tabac diminue également les risques de complications pendant l’anesthésie. Le fait de fumer du tabac perturbe le système immunitaire, ce qui peut retarder la cicatrisation et accroître le risque d’infection du site opératoire. Le fait de fumer ne serait-ce qu’une seule cigarette diminue les capacités de l’organisme à utiliser les nutriments nécessaires à la cicatrisation.
En arrêtant de fumer en vue d'une opération chirurgicale le patient met toutes les chances de son côté.
La santé pulmonaire s'améliore considérablement au fil du temps. La toux et l'essoufflement diminuent, et les risques de maladies respiratoires chroniques, tels que la bronchite chronique et l'emphysème, diminuent progressivement. De plus, le risque de cancer du poumon
diminue significativement, de même que celui d'autres cancers liés au tabagisme.
L'impact positif de l'arrêt du tabac s'étend également au système immunitaire. Le corps devient plus résistant aux infections, et la capacité de guérison des plaies s'améliore. Les
avantages se font ressentir dans de nombreux aspects de la vie quotidienne, de la qualité du sommeil à la capacité de concentration.
3. Raisons pour arrêter de fumer en vue d'une opération chirurgicale
En outre, le tabagisme peut compromettre les résultats à long terme de l'opération. Les fumeurs ont un risque accru de complications à long terme, tels que les infections de plaie, les retards de cicatrisation et les problèmes de fusion osseuse, ce qui peut entraîner une récupération prolongée et une qualité de vie réduite. De plus, le tabagisme peut aggraver les conditions médicales sous-jacentes qui ont nécessité l'intervention chirurgicale, telles que les maladies cardiovasculaires ou respiratoires, ce qui peut augmenter le risque de récidive ou de complications à long terme. Il n'est jamais trop tard pour abandonner cette habitude néfaste et une intervention chirurgicale peut présenter un moment idéale pour démarrer un sevrage avant et pendant l'hospitalisation.
Les données sur les effets du tabagisme péri-opératoire s'accumulent: 3 fois plus de complications du site opératoire, deux fois plus de passage en unité de réanimation, allongement du temps de séjour, multiplication par 8 du risque d’absence de consolidation osseuse, alors que l’arrêt 6-8 semaines avant et poursuivit 3 semaines à 3 mois après l’intervention,
fait disparaître les risques lié au tabagisme.
Une organisation autour de toutes les unités chirurgicales afin que les 2 millions de fumeurs opérés chaque année soient pris en charge, permettraient des meilleurs résultats. Si la mobilisation des décideurs, des soignants et du grand public est forte, à coté du bénéfice de santé pour les opérés, les bénéfices financiers attendus de cette prise en charge des fumeurs en péri-opératoire sont énormes et permettraient de réduire significativement le déficit de l’assurance maladie dès 2006.
De plus, l'arrêt du tabac peut également avoir des impacts positifs sur la santé mentale, réduisant le stress du patient et améliorant la qualité de vie globale.
Conclusion
Les fumeurs sont confrontés à une série de défis avant, pendant et après une intervention chirurgicale. Le tabagisme peut avoir un impact négatif sur la santé pulmonaire, la circulation sanguine, la coagulation, la fonction immunitaire et la récupération post-opératoire, ce qui peut augmenter le risque de complications et compromettre les résultats à long terme. Pour maximiser les chances de succès chirurgical et de rétablissement, il est essentiel que les fumeurs envisagent d'arrêter de fumer en vue d'une opération chirurgicale et reçoivent un soutien médical pour les aider à surmonter cette dépendance. En prenant des mesures pour arrêter de fumer, les patients peuvent améliorer leur santé globale et réduire les risques associés à l'intervention chirurgicale.
Et vous ? Où en êtes-vous ?
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